Le risque est-il plutôt une affaire d’homme ou de femme ? La question semble saugrenue. Elle ne l’est pourtant pas quand on sait à quel point les préjugés ont la vie dure. Selon les résultats de la 8e étude Grandes écoles au féminin (GEF – Centrale Paris, ENA, École des Ponts ParisTech, ESCP Europe, Essec, HEC, Insead, Mines ParisTech, Polytechnique et Sciences Po), la réponse est claire.
La capacité à prendre des risques impliquant l’entreprise ou sa carrière n’est pas une histoire de genre. Seuls 3 % des répondants font le lien entre les deux. L’enquête a été réalisée par BVA auprès de 2 183 diplômés des 10 écoles du réseau qui agit pour plus de mixité. Des entretiens qualitatifs ont également été menés. Comme GEF, de nombreuses études ont établi le lien entre performance et mixité. Or, la performance des organisations est intrinsèquement liée à leur capacité à trouver le juste équilibre entre les risques utiles et ceux susceptibles de la ralentir
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